jeudi 25 février 2016

Manuel Antonio - test d'auberges de jeunesses

Commençant à rêver de chaleur dans le froid d'Orosi - je ne suis pas partie de France pour me geler chaque soir en gilet / écharpe - j'ai décidé daller passer quelques jours sur la côte avant de rejoindre San José le 25. Comme quelqu'un m'a conseillé le parc national Manuel Antonio, c'est vers là que je me suis dirigée.

Le trajet est très simple pour aller à Manuel Antonio : depuis San José,  un bus direct de 4h pour environ 9€. Il y a environ un bus toutes les heures, il faut forcément acheter son billet à l'une des deux gares routières du trajet (San José ou Quepos), et les bagages sont mis en soute avec un numéro attribué à chacun pour limiter les risques de vol. Honnêtement,  c'est plutôt bien organisé, le bus est (relativement) confortable : chacun a sa place assise, et la clim est présente... enfin, on ouvre les fenêtres ! Tout le moins prend ce bus, les ticos comme les touristes.

J'avais décidé de tenter l'auberge de jeunesse le Costa Linda Backpackers Paradise, 12$/nuit la chamgre privée, plutôt bien notée par le Lonely Planet bien qu'avec quelques réserves. Quelle erreur ! J'aurais dû fait plus confiance aux avis en ligne. Si le prix est bas,  l'accueil très agréable et la cuisine du restaurant excellente, c'est vraiment tout ce que j'ai à dire de positif. Pour le reste :

  • Le sol de la chambre était sale, ce qui m'a fait remettre en question la propreté du reste, comme par exemple des draps. Quand on n'est pas capable de laver correctement par terre - et pourtant, je suis loin d'être maniaque - les draps sont ils changés ? Lavés ? 
  • La poignée de la porte ne m'inspire aucune confiance. Laisser mes affaires dans la chambre fermée à clef ne me rassure pas le moins du monde, avec une poignéequi donne l'impression de tenir par intervention divine.  
  • La musique - arrêtée à 22h, c'est correct - m'a donné l'impression d'être au dessus d'une discothèque. Tant pis pour les couche-tôt /lève -tôt 
  • Les toilettes sont pourvus d'une porte battante d'un mètre cinquante... Et c'est tout. Pas de poignée, de loquet, rien pour fermer. Douce intimité.
  • Les douches semblaient correctes quand je suis arrivée, mais dégageaient une telle odeur à 18h qu'elles repousseraient les plus téméraires. Là encore, des portes battantes d'un mètre cinquante. "Salut, t'es grand tu sais ? Et sinon, tu regardes ailleurs? ". 
  • Une auberge de jeunesse sans cuisine, ce qui revient à manger au resto ou ne pas manger. Avec des premiers prix dans tout le village à 10€ le plat, ça fait vite grimper la facture
  • Et enfin, l'odeur de graisse de friture à 6h30 m'a complètement achevée.

Je suis partie de là à 7h tapante, pressée d'aller rejoindre un autre "backpackers hostel" repéré la veille, pressée de prendre une douche et de me faire un petit dej' tranquille. Et là, c'était litteralement le jour et la nuit : Le Faro hostel (partie "backpackers" de l'hôtel avec vue sur mer El Faro) n'est pas indiqué dans le Lonely, propose des chambres à environ 40$/nuit (je crois) et des lits en dortoir à 14$/nuit. Il y avait :

  • Des douches propres. Hallelujah ! Bon, ici l'eau est froide, alors c'est un peu rude le matin au reveil, mais l'après-midi par 35-40 degrés c'est tout à fait appréciable! 
  • Un dortoir mixte vide - c'est à dire une chambre presque privée pour moi pendant deux nuits. Cool ! Pendant ce temps là, le dortoir exclusivement féminin était plein...
  • Des casiers dans les dortoirs, pour pouvoir laisser ses affaires l'esprit à peu près libre.
  • Une cuisine commune avec un grand frigo
  • Une piscine et des transats ! Et une eau si chaude... on pouvait s'y baigner à 20h avec la sensation d'entrer dans un bain tiède. Un vrai bonheur
  • Deux iguanes baladeurs
  • Une population de singes hurleurs très bruyants mais trop bien cachés pour que je puisse les voir
  • Une biche de passage ! L'endroit étant tout ouvert...



Bref... Franchement, le choix est très vite fait quand on connaît ces deux options là. J'en viens à avoir de sérieux doutes quant à l'impartialité de mon guide, quand je vois que le Faro n'est même pas mentionné.

Rédigé avec un peu de retard, le mercredi 24 février à 23h30

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