jeudi 25 février 2016

Manuel Antonio - mésaventures et Parc National

À Manuel Antonio, les animaux sont un peu partout : ils traversent la route, passent sur les câbles électriques, grimpent sur les toits et... dévalisent des frigos !



Deux canadiennes avaient mis des choses dans le frigo commun, et se sont plaintes de la disparition de leur chocolat. Nous avons appris un peu plus tard que le frigo avait été retrouvé ce matin là grand ouvert, avec de nombreuses choses au sol, et que ce ne serait pas un coup d'essai pour une bande de malfaisants... ratons-laveurs !

Pour ma part, lundi je me suis promenée un peu dans le village et le long de la plage, car le parc national ferme les lundis. En me baladant près du parc, je me suis arrêtée un instant à l'ombre. Comme il n'y avait personne aux alentours, j'ai pensé pouvoir poser sans craintes mon sac au sol et mes lunettes de soleil posées par dessus, pendant que je cherchais mes lunettes normales. C'était sans compter sur l'arrivée d'un petit voleur poilu, qui s'est emparé de mes lunettes avant que je m'en rende compte, et s'est enfui avec, à l'intérieur du parc fermé!
Mon coupable est un capucin. Ils sont connus pour être très malins et chapardeurs.
Bon... mieux vaut en rire qu'en pleurer, car même si ce sont des lunettes de vue -donc chères - je me dis qu'il y a au moins un singe fashion-victim dans ce parc !

J'ai rencontré ici une Argentine très sympa, Pamela, et nous sommes allées regarder le coucher de soleil sur la plage ensemble. Pamela est très douée de ses mains, et elle a tout un sac de petits bijoux - colliers et  bracelets en tissus et métal - qu'elle a fabriqués elle-même pour tenter de les vendre sur la plage. Constatant qu'elle n'avait pas le profil d'une vendeuse ambulante, elle n'a essayé ça qu'une seule fois. Elle m'a offert un bracelet, qui est techniquement le premier "souvenir" physique que je garde de ce voyage :)



Enfin, mardi, j'ai pu aller au parc national. Comme la plupart des activités touristiques du pays, il y a le prix du résident et le prix du touriste. Un tico payera 1600 colones ( environ 3€) et l'étranger... 16$. Ça pique un peu, mais bon. Quand on sait que le salaire de base ici tourne autour de 3$/heure quand on parle déjà d'un salaire correct...

Le Parc National Manuel Antonio est très, très, très touristique. Il y a énormément de monde qui y va, et une limite de 600 visiteurs par jour a été instaurée. Il est très bien agencé, avec des sentiers bien délimités, des panneaux de temps en temps indiquant ce que l'on peut voir comme espèces d'arbres ou d'animaux, et plusieurs types de sentiers : larges, adaptés aux groupes, ou plus étroits, au milieu des arbres. Si j'ai été un peu déçue au niveau des plantes - je n'ai vu aucune fleur de près, et à peine trois ou quatre de loin -, les animaux ont bien rattrapé le coup !
Comme animaux, j'ai pu voir là bas : des singes (capucins), deux paresseux, des oiseaux (inconnus, comme d'habitude - moi, les oiseaux...), des lézards, des iguanes, des fourmis rouges super grosses et des touristes.









Après avoir volé un paquet de cookies (quand je vous dis
qu'ils sont voleurs !), ce filou l'a ouvert en quelques secondes
et a mangé le cookie, tranquillement sur son arbre

Son copain en bas a dû se contenter du paquet vide.
Dommage bro !

Un paresseux



Rédigé à San José, la nuit du mercredi 24 au jeudi 25 février 2016, à minuit

1 commentaire:

  1. Ahahah les capucins doivent être tellement heureux avec tous ces touristes ! ='D
    En tout cas le décor est superbe, comme d'habitude ^^

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