mercredi 27 avril 2016

Paso Canoas - Puerto Jiménez

La fin de mon voyage avançant à grands pas, je laisse Boquete Boquete derrière moi le samedi 23 avril, pour retourner au Costa Rica. Craignant de devoir atteindre des heures à Paso Canoas - le passage de frontière le plus utilisé sur les trois entre le Panama et le Costa Rica, et actuellement lieu de problèmes liés aux immigrants cubains -  c'est très tôt que j'ai décidé de partir. Itinéraire :


  • Le premier bus de la journée reliant Boquete à David est à 4h30 du matin - du moins le samedi -, dure une heure et coûte 1.75 US$. Ensuite, il y a des bus toute les vingt minutes. Ces bus sont d'anciens bus scolaires assez peu confortables pour les personnes aux grandes jambes - même moi j'y étais un peu à l'étroit...
  • Arrivée à David, je n'ai pas eu à attendre, bien au contraire. On m'a fait sauter dans un minibus commençant déjà à faire sa marche arrière pour partir. Ce minibus, reliant David à Paso Canoas, dure environ 1h30 et coûte 2 US$.
  • Arrivée à Paso Canoas à 7h30, il m'a fallu faire la queue pour sortir du pays, marcher environ 100m, passer devant des tentes de la Croix Rouge, fait à nouveau la queue pour entrer au Costa Rica, puis aller trouver mon bus suivant. Les formalités ont pris moins d'une heure, et à 8h15 j'attends mon 3ème bus de la journée, pour aller à Golfito.
  • Après avoir oublié le décalage horaire entre les deux pays - il n'était pas 8h15 mais 7h15 -, j'ai enfin pu prendre le bus pour Golfito. Le trajet dure environ 1h30, et coûte 1200 colones.  
  • Enfin, à Golfito, il faut descendre au Muellecito : c'est le port où on peut prendre le bateau pour Puerto Jiménez. Les horaires sont variables, et le dernier bateau est en général en milieu d'après midi. Le trajet dure une demie heure et coûte 6$
Petite référence utile : le site de Tracopa, l'une des compagnies de grandes lignes de bus majeures au Costa Rica. On y trouve les horaires, destinations, durées et prix.

À Puerto Jiménez on peut trouver facilement un logement bon marché, il y a pas mal de petites cabinas. Le souci que j'ai eu avec l'endroit est qu' pour pouvoir accéder au parc national du Corcovado, qui est à 40km, il faut obligatoirement prendre un guide pour la journée... et cela coûte au minimum 75$ par personne, au vu de ce que j'ai trouvé. Comme payer 75$ pour aller voir un parc n'était absolument pas dans mes projets, je me suis trouvée un peu coincée.

Mais ma chance habituelle (sérieusement, là ça devient vraiment impressionnant la chance que j'ai eue durant ce voyage) m'a encore souri ! En me renseignant sur les possibilités d'activités en relation avec les plantes dans le coin (non pas que les animaux ne m'intéressent pas, mais j'en ai quand même déjà eu mon content!), je me suis trouvée à discuter avec Rodolfo, organisateur de tours, qui m'a proposé de rencontrer un ami à lui : Mike Boston, biologiste, qui m'a à son tour présenté un ami à lui, Reinaldo Aguilar, botaniste, spécialiste de la péninsule de Osa.

Et c'est ainsi que j'ai pu accompagner ces deux spécialistes à la recherche d'autres spécimens de Ombrophytum violaceum, une variété observée dans d'autres pays limitrophes, mais qui n'avait encore jamais été observée au Costa Rica avant sa découverte quelques jours plus tôt. 


Malheureusement, l'orage nous a précocement chassés de la jungle et nous n'avons pas pu chercher très longtemps, mais peu importe : nous en avions trouvé une ! La prise de photos a été rapide, alors que le ciel s'obscurcissait progressivement dans la zone déjà sombre de jungle où nous nous trouvions. 

Même si ce moment a été court, cette opportunité que j'ai eue d'accompagner deux spécialistes passionnés et passionnants restera une expérience unique et un souvenir précieux. 

Rédigé à San Gerardo de Rivas, le 27 avril 2016 à 11h30

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