lundi 2 mai 2016

Fin du voyage

Ça y est, c'est la fin. Le jour J. Les dernières heures avant de prendre l'avion. Le simple fait de commencer à écrire ces quelques lignes suffit à rendre mes yeux humides.


Ça fait une semaine quand quand je pense à ce jour, j'ai cete image en tête :



Ce voyage... Ces trois mois passés au Costa Rica ont probablement été les plus beaux de ma vie jusqu'àprésent. Les plus enrichissants. Les plus marquants. 


Pour conclure, je vais reprendre où je l'ai laissé le bilan de mi-parcours fait il y a quelques semaine, en l'enrichissant de tout ce qui peut l'enrichir :


Bon, je me heurte à une première difficulté. Je suis incapable de compter toutes mes rencontres, même si je ne pense qu'à celles de plusieurs heures. Tout se mélange, entre la période où j'ai fait mon premier bilan, et celle qui a suivi. Je me contenterai donc de dire que mes rencontres ont été vraiment très nombreuses, et certaines d'entre elles m'ont donné de nouveaux amis, disséminés dans le monde entier. J'ai quand même une pensée particulière pour Elsa, Sergio et Nicolas, une famille d'espagnols avec qui j'ai passé plusieurs jours vraiment géniaux au Panama, avec leur petit bout de presque 3 ans !

J'ai marché, selon mon podometre, et après avoir retiré une marge d'erreur de 5% environ, 568 km durant mon séjour. Pas mal, pas mal !

J'ai testé :13 Auberges de jeunesse / hosteles / cabinas
4 hôtels
1 couchsurfing

Pour me déplacer, j'ai utilisé :
4 taxis
3 bateau-taxi
23 lignes de bus, dont bien sûr plusieurs de nombreuses fois
2 bateaux à moteur
1 4/4 (Jimny)
7 voitures en stop ou en proposition spontanée (un garde national, des touristes avec qui j'ai sympathisé, Reinaldo Aguilar, et une famille de ticos en vacances. La prise de risques, c'est pas mon truc)
1 shuttle
1 canoë 

J'ai perdu :
1 paire de lunettes
1 couteau opinel
1 adaptateur électrique (le premier jour. Championne)
Une demie pastèque disparue d'un frigo commun
... Soit rien de plus depuis mon premier bilan !

Pour le côté moins sympa, j'ai expérimenté :
2 frayeurs (un homme étrange pendant ma balde avec Giulio à Orosi, et des vendeurs de drogue dans une rue mal éclairée à Manuel Antonio, mais très proche des commerces)
1 serpent sous mon hamac à Tortuguero.
1 visite chez le médecin
1 énorme coup de soleil sur tout l'arrière des jambes, des fesses aux chevilles. Bonheur.
Le dard d'une abeille qui était pour je ne sais quelle raison dans le sable, à Puerto Viejo, dans le pied gauche.
19 536 piqûres de moustiques 
2 coups de soleil sur les épaules
1 foulure de la cheville gauche

Pour loger, visiter ou simplement transiter une heure ou deux, je suis passée par :
Alajuela
Heredia
Barva
Santo Domingo
San José
Cartago
Orosi
Paraíso
Quepos
Manuel Antonio
Santa Elena
Monteverde
Tilarán
La Fortuna
Cariari
La Pavona
Tortuguero
San Francisco
Guápiles
Puerto Limón
Cahuita
Puerto Viejo de Talamanca
Sixaola (frontière caribéenne avec le Panama)
Almirante (Panama)
Isla Colón (Bocas del Toro, Panama)
David (Panama)
Boquete (Panama)
Paso Canoas  (l'autre frontière avec le Panama)
Golfito
Puerto Jiménez
San Isidro de El Général
San Gerardo de Rivas
Herradura

J'ai découvert des tas de fruits : caimito, guanábana, carambola, cas, zapote, pipa, manzana de agua, et le tamarindo

J'ai appris à cuisiner :
Le gallo pinto
Les patacones
Les banana pancakes
L'arroz con leche façon tica
Le chicheme

Une expérience riche à tant de niveaux... Bon, il est temps pour moi de conclure cet article et d'aller prendre ma 24ème ligne de bus : Heredia - Alajuela, via aéroport...


Rédigé à Heredia, le lundi 2 mai 2016 à 7h30

mercredi 27 avril 2016

San Gerardo de Rivas

Pour finir mon voyage au Costa Rica, j'ai décidé d'aller chercher la fraîcheur des montagnes. Pour cela, j'ai choisi un lieu à mi-chemin entre Puerto Jiménez et San José, San Gerardo de Rivas. Le village compte 350 habitants environ, et se trouve à 20km au nord de San Isidro de El General. C'est le point de départ de nombreux voyageurs souhaitant faire l'ascension du Chirripó.

On y trouve des cascades (compter quelques km de marche), une source chaude, quelques sentiers privés, un seul mini-supermarché, pas mal de lodges, hôtels, ou cabinas, un bar, une pizzeria, et une église. L'endroit est frais et pluvieux (on voit que la basse saison arrive), mais très beau, très naturel. Je n'avais jamais vu autant de papillons qu'ici !

Quelques photos de ma balade d'hier, du côté du village voisin de Herradura, environ 10km :















Rédigé à San Gerardo de Rivas, le 27 avril 2016 à 13h

Paso Canoas - Puerto Jiménez

La fin de mon voyage avançant à grands pas, je laisse Boquete Boquete derrière moi le samedi 23 avril, pour retourner au Costa Rica. Craignant de devoir atteindre des heures à Paso Canoas - le passage de frontière le plus utilisé sur les trois entre le Panama et le Costa Rica, et actuellement lieu de problèmes liés aux immigrants cubains -  c'est très tôt que j'ai décidé de partir. Itinéraire :


  • Le premier bus de la journée reliant Boquete à David est à 4h30 du matin - du moins le samedi -, dure une heure et coûte 1.75 US$. Ensuite, il y a des bus toute les vingt minutes. Ces bus sont d'anciens bus scolaires assez peu confortables pour les personnes aux grandes jambes - même moi j'y étais un peu à l'étroit...
  • Arrivée à David, je n'ai pas eu à attendre, bien au contraire. On m'a fait sauter dans un minibus commençant déjà à faire sa marche arrière pour partir. Ce minibus, reliant David à Paso Canoas, dure environ 1h30 et coûte 2 US$.
  • Arrivée à Paso Canoas à 7h30, il m'a fallu faire la queue pour sortir du pays, marcher environ 100m, passer devant des tentes de la Croix Rouge, fait à nouveau la queue pour entrer au Costa Rica, puis aller trouver mon bus suivant. Les formalités ont pris moins d'une heure, et à 8h15 j'attends mon 3ème bus de la journée, pour aller à Golfito.
  • Après avoir oublié le décalage horaire entre les deux pays - il n'était pas 8h15 mais 7h15 -, j'ai enfin pu prendre le bus pour Golfito. Le trajet dure environ 1h30, et coûte 1200 colones.  
  • Enfin, à Golfito, il faut descendre au Muellecito : c'est le port où on peut prendre le bateau pour Puerto Jiménez. Les horaires sont variables, et le dernier bateau est en général en milieu d'après midi. Le trajet dure une demie heure et coûte 6$
Petite référence utile : le site de Tracopa, l'une des compagnies de grandes lignes de bus majeures au Costa Rica. On y trouve les horaires, destinations, durées et prix.

À Puerto Jiménez on peut trouver facilement un logement bon marché, il y a pas mal de petites cabinas. Le souci que j'ai eu avec l'endroit est qu' pour pouvoir accéder au parc national du Corcovado, qui est à 40km, il faut obligatoirement prendre un guide pour la journée... et cela coûte au minimum 75$ par personne, au vu de ce que j'ai trouvé. Comme payer 75$ pour aller voir un parc n'était absolument pas dans mes projets, je me suis trouvée un peu coincée.

Mais ma chance habituelle (sérieusement, là ça devient vraiment impressionnant la chance que j'ai eue durant ce voyage) m'a encore souri ! En me renseignant sur les possibilités d'activités en relation avec les plantes dans le coin (non pas que les animaux ne m'intéressent pas, mais j'en ai quand même déjà eu mon content!), je me suis trouvée à discuter avec Rodolfo, organisateur de tours, qui m'a proposé de rencontrer un ami à lui : Mike Boston, biologiste, qui m'a à son tour présenté un ami à lui, Reinaldo Aguilar, botaniste, spécialiste de la péninsule de Osa.

Et c'est ainsi que j'ai pu accompagner ces deux spécialistes à la recherche d'autres spécimens de Ombrophytum violaceum, une variété observée dans d'autres pays limitrophes, mais qui n'avait encore jamais été observée au Costa Rica avant sa découverte quelques jours plus tôt. 


Malheureusement, l'orage nous a précocement chassés de la jungle et nous n'avons pas pu chercher très longtemps, mais peu importe : nous en avions trouvé une ! La prise de photos a été rapide, alors que le ciel s'obscurcissait progressivement dans la zone déjà sombre de jungle où nous nous trouvions. 

Même si ce moment a été court, cette opportunité que j'ai eue d'accompagner deux spécialistes passionnés et passionnants restera une expérience unique et un souvenir précieux. 

Rédigé à San Gerardo de Rivas, le 27 avril 2016 à 11h30

samedi 23 avril 2016

Boquete - la quête du quetzal

À Boquete, Panama, j'ai parcouru il y a quelques jours le sentier de los quetzales. Malheureusement, manque de chance ou mauvaise observation, je n'ai vu aucunde ces oiseaux si recherchés... Mais, comme souvent, la chance a fini par me sourire !

J'ai rencontré ici un couple d'espagnols qui voyagent avec leur petit garçon de bientôt 3 ans ( leur blog de voyage , le blog cuisine d'Elsa ), et Sergio a parcouru seul il y a quelques jours un sentier où il a pu admirer des quetzals... et il compte bien y retourner avec Elsa et le petit Nicolas ! Invitée à les accompagner, je me joins à eux avec plaisir, d'autant que j'ai déjà passé beaucoup de temps en leur compagnie les jours précédents.

Il s'agit de l'un de ces sentiers privés où l'on peut accéder moyennant un droit d'entrée en général correct - ici, il faut payer 3$. Pour aller jusque-là, il suffit de prendre l'un des minis-bus reliant Los Naranjos, juste au nord, à Boquete, et demander à descendre au Sendero de la Cascada Escondida ; le trajet coûte environ 2$ et prend une bonne demie heure. Le sentier est très facile, il y a des petits ponts pour enjamber des cours d'eau... bref, une balade mignonne adaptée à tout le monde.

De vraiment petits ponts...
Après une petite marche, on arrive dans un coin de forêt où les arbres sont espacés. C'est le bon endroit où s'arrêter, faire une pause en silence... et attendre le passage d'un quetzal ! Nous avons eu beaucoup de chance ce matin, car nous n'en avons pas vu un, mais deux ! Un couple de quetzals, le mâle et la femelle, volant, passant d'arbre en arbre autour de nous... Impossible de capturer cet instant avec mon appareil photo, mais j'ai quand même pu obtenir quelques photos "en solo" lorsque l'un deux se posait sur une branche visible.







Rédigé à Boquete, Panama, le vendredi 22 avril à 18h

mercredi 20 avril 2016

Boquete - Sendero de los Quetzales

Boquete est une ville nichée dans les montagnes panaméennes, au pied du volcan Barú, au climat plutôt frais - probablement du fait de son altitude - et offrant de nombreuses possibilités de randonnées à proximité.

Donc forcément, comment pouvais-je ne pas y aller faire un tour?

Hier, lundi, je suis allée affronter le sendero de los quetzales, en compagnie de deux Californiennes et deux Suisses. C'est un sentier sur lequel on peut normalement voir assez facilement des quetzals (malheureusement, je n'en ai vu aucun. Pas de chance !) , et qui fait :

  • 5,7 km selon le panneau du début de sentier côté Cerro Punta
  • 6,6 km selon le panneau de la fin du sentier, côté Boquete
  • 9,6 km selon plusieurs sites internet
  • 11 km selon l'un des gardes forestiers
Menteurs

Re-menteurs

Je pencherais plutôt pour l'estimation du garde forestier à qui j'ai parlé, à la fois parce qu'il travaille là, mais aussi parce que ce sentier m'a completement épuisée ! 
Les panneaux indiquant des distances sont plus des appréciations que de véritables indications : on trouvait régulièrement un premier panneau indiquant le poste des gardes à X km, puis 500 mètres plus loin un second panneau indiquant cette même distance. Il y a comme une faille là-dedans... Après l'heure tica (ce fameux bateau qui arrive "dans 15 minutes et qu'on attend 2h...), aurais-je découvert le kilomètre panaméen, qui en fait deux ? 

Quand on commence du côté de Cerro Punta, il faut déjà compter 2 km de montée pour aller de l'endroit où vous dépose le taxi à l'entrée du sentier. Il est aussi possible d'aller en bus, mais le trajet est encore plus long car il faut prendre un premier bus pour David, puis un second pour Cerro Punta;  le taxi met une heure et demie à faire la route, et coûte 70$ - nous étions 5, le coût était plus abordable. 

Après ces 2 km donc, commence le vrai sentier. Et je dois reconnaître qu'il est magnifique. Ici, pas de béton, de hordes de touristes ; un simple sentier naturel, parfois bordé d'une barrière en bois dans les endroits dangereux, et environ une fois par km un table en bois pour permettre aux randonneurs de se reposer. Tout le charme de l'endroit vient de son côté très naturel, sauvage. 




Le sentier est difficile physiquement, dans le sens où ça monte, ça descend, ça remonte, ça redescend, encore et encore... la partie proche de Boquete est relativement plate à l'exception des 2 km entre la fin du sentier et le poste des gardes forestiers, plus loin sur la route, qui est une montée éreintante après avoir traversé la forêt! Arrivés au poste des gardes, il faut soit attendre le prochain bus qui peut venir, ou pas (s'il n'a pas de passager à déposer, il ne monte pas jusque là), ou bien appeler un taxi qui pour 20$ vous ramènera à Boquete.

Quelques photos : 
















Au poste des gardes forestiers, le seul endroit avec un peu
de réseau est "là-bas au fond près des vaches".
Pratique pour appeler un taxi pour rentrer !


Rédigé le mardi 19 avril 2016 à 18h30 à Boquete, Panama

mardi 19 avril 2016

Vers Boquete, au Panama

Après être restée deux nuits au lieu d'une seule à Bocas del Toro, je suis partie pour le sud. Après m'être levée deux heures plus tard que prévu, je pensais faire la route jusqu'à David, y passer la nuit puis monter à Boquete le jour suivant, car une fois de plus je ne voulais pas arriver une fois la nuit tombée, vers 6h pm.

Mais, chanceuse que je suis, j'ai rencontré deux francophones, un français et un suisse, qui louent une voiture pour traverser le pays. Après une bonne demie heure de discussion avant et pendant le trajet en bateau, ils me proposent de me déposer à David, puisque cela ne leur fait qu'un léger détour. Trop heureuse de gagner 2h au bas mot, j'accepte de partager leur trajet : conduite normale, et Sultans of Swing en fond sonore pour démarrer, ce second trajet au Panama s'annonce bien meilleur !

La route reliant Almirante à David est magnifique. Une petite route en (relativement) bon état, serpentant dans la jungle puis grimpant sur la montagne, et offrant des panoramas superbes, un vrai bonheur !





Rédigé le mardi 19 avril 2016 à midi, à Boquete, Panama

Passage de frontière à Sixaola

Le vendredi 15 avril sonnait la fin de mon séjour à Cahuita. Depuis quelques jours, je prévoyais de passer la frontière avec le Panama, n'étant qu'à une heure de tout en bus de Sixaola.

Après m'être faite déposer à la station de bus de Cahuita, me voilà donc partie pour le Panama, non sans avoir une certaine larme à l'oeil à l'idée de quitter cet endroit merveilleux ...

Le bus de Cahuita à Sixaola met environ une heure. Une fois arrivés à Sixaola, il faut passer payer une sorte de taxe de sortie de 7 dollars, à payer... à la pharmacie. Normal ! La sortie du pays est très facile, il y a assez peu d'attente. Le poste de frontière de Sixaola est beaucoup moins fréquenté que celui de Paso Canoas, côté Atlantique.
Une fois la sortie du Costa Rica effectuée, il faut traverser un pont qui se trouve juste à côté de l'ancien pont, fermé lors de mon passage, et qui a connu son heure de gloire il y a probablement un bon moment !



Une fois passé le pont, il faut passer devant un premier guichet où il faut payer un droit d'entrée au pays de 4$, ou 3000 colones (avec le taux de change le plus désavantageux que j'aie vu).
Pour cette sorte de taxe, on m'a dit qu'elle n'avait, en réalité, aucun fondement légal, mais qu'en cas de refus de payer les militaires présents étaient du genre... persuasifs. Je n'ai pas pu avoir de reçu, de preuve de paiement, rien, donc... On en tirera les conclusions qui s'imposent. Comme je n'ai pas envie d'embêter des gars armés, je paie donc les 4$ et j'avance.

Ensuite, le bureau de l'immigration sera le boss de fin de cette étape. Les panaméens sont TRÈS procéduriers concernant l'entrée dans le pays. Pour entrer, il ne suffit visiblement plus d'avoir un billet quelconque prouvant que l'on va prendre l'avion bientôt et qu'il n'est pas prévu que l'on reste dans le pays ; il faut avoir un billet d'avion vers le pays correspondant à son passeport. La bonne blague...
Deux français avec qui je suis arrivée n'ont pas pu entrer, car ils possédaient un billet Costa Rica - Colombie, et le douanier m'a demandé de leur expliquer qu'ils devaient avoir un billet vers leur pays d'origine. J'ai tenté de lui expliquer qu'il s'agissait de deux étudiants français habitant actuellement en Colombie, et qu'ils n'avaient donc aucune raison d'avoir un tel billet, le douanier n'a rien voulu savoir. J'ai quitté mes deux français qui allaient chercher un accès internet pour acheter deux billets pour la France (dans le but de les annuler sous 24h, merci expedia!) , mon passeport fraîchement tamponné.

J'ai ensuite pris l'un des pires transports de ma vie, un minibus pour Almirante : une conduite extrêmement rapide, une manie de doubler sans visibilité, et le tout avec du reaggeton à fond... Le Costa Rica et sa conduite nettement plus douce me manquent immédiatement. La californienne assise à côté de moi murmurait régulièrement "Oh Jesus Christ", et j'ai rarement été aussi heureuse de descendre d'une voiture une fois arrivée.

Sur la route, on a eu droit à une pause "passage de banane". C'est surprenant, mais la finca se trouvant des deux côtés de la route, ils font parfois passer leurs bananes comme ça , à la chaîne.



À  Almirante, j'avais deux possibilités :

  • Continuer vers le sud, vers David, car Bocas del Toro ne m'attirait pas plus que ça, sauf que le trajet dure 4h30 en bus.
  • Prendre un bateau de 30 minutes pour Isla Colón, Bocas, et repartir le lendemain pour continuer ma route vers le Sud.
Étant donné qu'il était déjà 13h30  - ne pas oublier le décalage horaire d'une heure ente les deux pays ! - , et qu'arriver à David une fois la nuit tombée ne me tentait pas du tout, jai opté pour Bocas del Toro. 
Et comme le bateau était bien plein, j'ai pu aller m'asseoir à côté du pilote ! Aucune meilleure vue possible, pour ce trajet à la fois drôle et très inconfortable : à chaque vague heurtée, le bateau donnait l'impression de racler le fond et nous faisait tressauter sur nos sièges en bois.


Après Tortuguero, Bocas del Toro : une étrange manie
de laisser les carcasses des bateaux échoués bien en
évidence près du port ...

À Bocas del Toro, je me suis trouvée un petit hôtel à 10$/nuit en dortoir de 4 lits, confortable, propre, et avec une cuisine bien équipée, l'hôtel Heike, en plein sur la place principale. La vie nocturne sur Isla Colón est assez sympa, on peut sortir facilement et sans être importunée. Dans le parc central, des ados s'entraînent à la breakdance, le lieu est plein de vie, de flâneurs, jusqu'à tard dans la nuit.

Rédigé le mardi 19 avril 2016 à 10h30, à Boquete, Panama.