jeudi 28 janvier 2016

Vaccins et autres points santé

Pour aller au Costa Rica,  aucun vaccin n'est  obligatoire.  Mais cela ne veut pas dire qu'il faut partir sans prendre aucune précaution, surtout pour  un voyage aussi long !

Premier point à  examiner, les médicaments . Dans mon cas, ça va assez vite : mon corps et moi on est plutôt amis, et je ne suis aucun traitement médical régulier... sauf la pilule, qu'il faut prévoir en conséquence  !

Normalement, pour obtenir une quantite "inhabituelle" d'un médicament, quel qu'il soit, il faut : 
  • Une ordonnance du médecin précisant que la quantité indiquée est à délivrer en une seule fois
  • Une autorisation de la part du "médecin conseil" de la CPAM (ou dans mon cas, de la MSA), après leur avoir envoyé l'ordonnance.
Ce n'est pas une procédure compliquée, mais elle peut être longue. À  faire donc bien avant le départ !

Il faut aussi prévoir des médicaments en cas de maladie simple sur place, comme des anti-diarrhéiques, et du paracétamol. C'est tout ce que j'aurai avec moi là  bas; si j'ai besoin d'autre chose, c'est que mon état nécessite que je voie un médecin, et donc j'aurai à ce moment-là une ordonnance et des cachets. 

Mais se balader avec des médicaments demande une précaution qui m'a été rappelée par une connaissance : toujours avoir, avec ses médicaments,  l'ordonnance du médecin qui les a prescrit, surtout pour le passage de la douane sur place. 


Deuxième point, à prévoir bien en avance : les vaccins !
Comme je le disais plus haut, aucun vaccin n'est obligatoire pour entrer au Costa Rica (ou en sortir), mais plusieurs sont recommandés. Pour se faire vacciner contre la fièvre jaune il faut aller dans un centre des maladies tropicales, j'ai donc fait tous mes vaccins là bas. 

Pour Lyon, je connais deux centres de la sorte : 
Comme j'ai une passion pour les seringues, j'ai choisi la première option. Et à la Croix-Rousse, ca s'est passé comme ca : 
J'ai eu un rendez-vous  avec le médecin spécialiste des maladies tropicales,  qui était accompagné d'un pauvre externe angoissé. Dommage, boy. On a parlé de ma (mes) destination(s), de la durée du voyage et de la deadline. Il m'a montré le site de l'institut Pasteur et ses recommandations. Ensuite, il m'a fait une ordonnance pour 4 vaccins : 
  • L'hépatite A, dont un rappel sera à faire à mon retour pour être immunisée à  vie selon l'infirmière. 
  • La typhoïde
  • La fièvre jaune (impératif si je vais par exemple au Pérou ou au Venezuela, même pour un très court séjour. Autant le faire avant de partir plutôt que de chercher un centre de vaccinations là bas)
  • La coqueluche, car quand j'ai reçu le vaccin DTP en 2012, j'ai eu le "petit frère pauvre" du vaccin complet incluant la coqueluche,  pour une raison inconnue. Comme je n'exclue absolument pas d'être en contact avec des nourrissons et que je ne veux pas prendre le moindre risque... Et honnêtement, quitte à passer un mauvais moment, un vaccin de plus ne fera pas la différence  !
Je suis ensuite passée à la caisse au bâtiment administratif, avant d'aller rejoindre une tortionnaire infirmière. Je n'ai pas attendu longtemps. En fait, entre mon arrivée au CHU et mon départ, il ne s'est écoulé qu'un peu plus d'une heure ! Moi qui craignais des attentes interminables...

J'aurais pu être vaccinée contre la rage, mais le vaccin demandait plusieurs rappels qui n'entraient pas dans les délais. Je pourrai donc caliner autant de bébés que je veux, mais pas de chiens! Dommage.

Ces vaccins sont bien entendu à faire en complément des vaccins que l'on doit faire pour être à jour. Autant en profiter pour faire un point sur toute sa vaccination avec le médecin, et pas uniquement sur celle recommandée  aux voyageurs.


Rédigé à Lyon, le 28 janvier à 12h00



mercredi 20 janvier 2016

Premières nuits réservées !

A trois semaine du départ, il commençait à être important de réserver ne serait-ce que la première nuit d'hôtel.
Je ne suis pas contre le fait de voyager en sac à dos, d'hôtels en auberges de jeunesse, au gré du vent... Sauf que j'arrive dans la nuit du 9 au 10 février. 

Alors si trouver un hôtel en frappant de porte en porte me semble accessible en journée, une fois la nuit tombée, l'aventure m'attire beaucoup moins. Si l'on ajoute à ça le décalage horaire et la fatigue du trajet... Non, chercher un hôtel à une heure du matin, je vais éviter !

Donc j'ai fait assez simple sur ce coup-ci, et je me suis inspirée des commenaires sur booking et tripadvisor pour trouver mon premier lit, et ne pas risquer de tourner toute la nuit à Alajuela.

Voilà, une petite info rapide et simple ! A bientôt pour de nouvelles aventures !

Rédigé à Lille, le 20 janvier à 21h30

mercredi 13 janvier 2016

Les huiles essentielles en voyage

Il y en a sûrement parmi vous qui doutent de l'efficacité des huiles essentielles en aromathérapie ; mais si l'aromathérapie n'est pas un remède miracle pour tous les maux de la Terre, elle n'est pas qu'une simple lubie pour hippies !

J'ai quelques huiles essentielles que je prends en "kit de survie" en voyage, pour leurs différentes propriétés avérées :

L'huile essentielle de menthe poivrée

L'HE de menthe poivrée stimule et rafraîchit : en cas de mal de crâne, masser une goutte d'HE sur les tempes aide à faire passer la douleur. Elle calme facilement les démangeaisons et autres douleurs.
Et surtout, la menthe poivrée est très efficace en cas de mal des transports. Personnellement, je la mets sur un mouchoir, un tissu, et je la respire quand je me sens mal.
S'il ne me fallait qu'une seule raison de la prendre, ce serait pour le mal des transports !

On peut facilement l'utiliser diluée à 1/3 dans une huile végétale sur la peau sans danger, et elle est exceptionnelle en diffusion en cas de rhume

Attention : Elle ne doit surtout pas être utilisée chez les enfants de moins de 6 ans, chez les femmes enceintes et chez les sujets épileptiques.
Elle possède des propriétés
réfrigérantes et irritantes (Attention aux yeux et muqueuses). 


L'huile essentielle de lavande fine 

L'HE de lavande fine est une huile extrêmement facile à utiliser. Elle peut être utilisée pure directement sur la peau.
Elle a des propriétés apaisantes, antiseptiques et très cicatrisantes. En cas de démangeaisons, de coupures, d'irritations cutanées en général, l'HE de lavande fine est votre meilleure amie !


L'huile essentielle d'arbre à thé

L'HE d'arbre à thé (Tea tree) est un antibactérien et antifongique très puissant. Elle a d'autres propriétés, mais c'est principalement pour ces propriétés qu'elle est toujours avec moi.
On peut s'en servir contre l'acné (diluée dans une huile végétale, appliquée à l'aide d'un coton-tige sur les vils envahisseurs), ou en désinfectant (1 goutte d'HE directement dans la paume des mains, frottez pour répartir sur l'ensemble des mains)

Attention : Elle est déconseillée pendant la grossesse. 


L'huile essentielle d'écorce de cannelle

L'HE d'écorce de cannelle est un antibactérien, antiviral et fongicide très puissant, ainsi qu'un insecticide.
L'huile essentielle de Cannelle est moins simple d'utilisation, mais elle agit souvent quand d'autres restent inefficaces.

Attention : Ne pas l'utiliser pure, mais toujours diluée dans une huile végétale (5% HE) . Ne pas utiliser chez les enfants et les femmes enceintes.

Rédigé à Lyon, le 13/01/2016, 00h00

mardi 12 janvier 2016

La trousse de voyage : pharmacie et survie

Que met-on dans une bonne trousse de voyage ?
Une trousse de voyage est assez personnelle; les médicaments que vous emportez dépendent de votre santé, de vos habitudes, de vos traitements, des produits que vous savez utiliser... Même s'il y a un kit de base commun à tous !

Dans ce kit de base, on trouve :
  • Un désinfectant : de l'alcool à 90° pour les plus fous courageux, de la Biseptine, de la Bétadine, ou autre. Le mieux est d'aller se renseigner en pharmacie pour faire son choix. 
    Je pense quand même que la forme spray est la plus pratique en voyage, plus simple en tout cas qu'un désinfectant sous forme liquide, après c'est à vous de voir !
  • Un anti-diarrhéique, à déterminer avec son médecin 
  • Du paracétamol comme anti-douleur
  • Des pansements
  • Une petite paire de ciseaux, une pince à épiler, une aiguille (pour les épines), quelques épingles à nourrice.

A cette trousse ultra minimale, j'ajouterai :
  • Une paire de lunettes de rechange. Ceux qui me connaissent savent que sans lunette, je ne fais pas 20 mètres. En l'occurrence, en cas de pépin, j'aurai mes lunettes de soleil, qui sont à ma vue, ainsi que mon ordonnance pour en faire refaire !
  • Du répulsif anti-moustique composé principalement d'huiles essentielles
     
  • Un petit tube de Sédermyl, très utile en cas de piqûres et démangeaisons.
     
  • De la crème solaire. Je ne pars pas en Belgique !
  • De la Biafine. Au cas où la crème solaire aurait été perdue/oubliée/inefficace. Alternative naturelle : le gel d'aloe vera.
  • Du coton, des coton-tiges
     
  • De l'huile d'amande douce : démaquillante, hydratante (les peaux sèches, ce miracle de la nature), permet de diluer les huiles essentielles que j'emporte avec moi. L'huile d'amande douce est simple d'utilisation, pénètre bien dans la peau, et n'a pas d'odeur désagréable. J'en ai toujours avec moi !
  • Une bande de strapping, en cas de foulure ou entorse légère, et avant de trouver un médecin
  • 4 huiles essentielles : lavande fine, menthe poivrée, cannelle et arbre à thé. C'est pour moi un kit de survie en voyage, je détaillerai leurs effets et utilisations dans un autre article.
  • Un miroir ultra compact 
  • Une mini lampe à dynamo, pour ne pas me trouver en panne de piles
  • Des allumettes
  • Du savon d'Alep
  • La cup : légère, économique, écologique, pratique. What else?
  • Un baume pour soigner les douleurs musculaires et tendineuses, car j'y suis très sensible. 
  • De l'extrait de pépins de pamplemousse (GSE), désinfectant naturel très puissant utilisable directement sur la nourriture, comme les fruits et légumes, ou en cas d'eau de qualité moyenne, dilué à raison de 3 à 7 gouttes par litre d'eau. Usages divers.

Bon, présenté comme ça, on croirait que j'emporte une valise rien que pour tout ça. Mais finalement ça ne représente pas tant que ça !
Si jamais je me rends compte qu'il faut me défaire de quelque chose, je dirai adieu au Sédermyl (qui est plutôt un produit de confort, avouons-le), à l'extrait de pépins de pamplemousse, que je ne connais pas bien, et à la Biafine que je remplacerai en dépannage par l'huile essentielle de lavande, reconnue pour ses propriétés désinfectantes et cicatrisantes.

Rédigé à Lyon, le 12/01/2016, 20h00

lundi 11 janvier 2016

Achat des billets !

Revenue de quelques jours dans notre capitale, je me suis tout de suite attelée à la lourde tâche d'acheter les bons billets d'avion pour partir!

Car un billet d'avion, ça ne se choisit pas sur un coup de tête, et il y a quelques points à prendre en compte :

L'aéroport de départ   

  • Est-il proche de chez soi, ou éloigné ?

  • Est-il accessible en transports en commun si personne ne peut vous déposer en voiture ?

  • Est-il nécessaire d'arriver la veille, dans le cas où il serait vraiment très éloigné ? Si l'on prend un vol à 7h du matin en partance de Paris CDG tout en habitant à Marseille, ou un vol depuis Madrid si l'on prend un vol Iberia, il faut prendre en compte qu'arriver la veille peut être très, très pratique, voir nécessaire.
  • Si un billet est moins cher en partance de Paris mais que l'on habite à Lyon, est-il vraiment plus intéressant de le prendre en payant le train / l'essence et le péage pour s'y rendre?
La compagnie

  • Les conditions de confort du vol peuvent énormément varier d'une compagnie à une autre. Ce qui peut sembler correct pour un vol de 2h sera parfois moins supportable pendant un vol de 12h.
  • Les conditions diverses et multiples : dans mon cas, la condition la plus importante était celle de la modification de la date de retour. Il faut alors se renseigner sur la possibilité de modifier ses dates, avant le départ mais aussi après celui-ci (durant le séjour) et les frais occasionnés, qui peuvent passer du simple au double selon les compagnies.
  • La réputation de la compagnie. Quand j'ai évoqué la possibilité de prendre un vol Lufthansa, on m'a répondu par le rappel du crash de l'A320 en mars 2015. Simple, efficace.

Les escales
  • Une escale en avion, ça use, ça use... Deux escales en avion, ça use, ça use... Trois escales en avion, ça use, ça use... Tout dépend de la patience que l'on a, et de sa capacité à dormir en vol pour récupérer.
  • Une escale d'une heure et demie avec changement de compagnie dans un grand aéroport d'un pays dont on ne parle pas la langue? Je dirais : à fuir. Une escale longue, il faut attendre et c'est parfois très long, d'accord. Mais avec une escale courte, on risque de louper l'avion suivant.
    Le goût de l'aventure, champion du cent mètres valises/sac à dos? Personnellement, je préfère prendre mon temps, je n'aime pas courir.
  • Une escale par les États-Unis? Il ne faut pas oublier de vérifier que l'on est en possession d'un passeport biométrique (depuis fin juin 2009, tous les passeports délivrés en France sont des passeports biométriques), et ne pas oublier le formulaire ESTA qui est nécessaire même pour une simple escale sans sortie de l'aéroport.

Le prix

  • En règle générale, les billets d'avions sont de plus en plus chers. Réserver longtemps à l'avance permet de payer parfois beaucoup, beaucoup moins cher que son voisin de vol. Dommage pour lui !
    Les billets de dernières minutes peuvent être très intéressants, pourvu que l'on soit très souple sur la date et la destination.
  • Compagnie low-cost ou pas ? Conforts, conditions de sécurité, repas fournis à bord (ou pas)... C'est un calcul à faire en fonction de ses propres priorités.
  • Achat des billets sur internet ? Je reste méfiante quant aux prix (très) alléchants affichés sur internet. Les frais cachés, taxes ajoutés plus loin dans la réservation et autres joyeusetés peuvent rester minimes tout comme elles peuvent réserver de mauvaises surprises.
    Et puis, quand on achète sur internet, on n'a personne sur qui râler en cas de pépin. C'est tout de suite moins pratique.
  • Les agences, de leur côté, se prennent une part lors de la vente d'un billet. Logique, dans un sens, mais il faut le noter.
  • La date choisie fait aussi varier les prix du simple au double. Un départ en semaine sera bien souvent moins cher qu'un départ le samedi. Idem pour les dates des vacances scolaires, ou encore celles de la saison haute de la destination.


Avant de réserver, je me suis renseignée sur plusieurs sites dont les principaux sont  :
http://www.vert-costa-rica.fr/mon-voyage/costa-rica-comment-choisir-meilleur-billet-avion
http://www.algofly.fr/blog/10-conseils-pour-mieux-acheter-son-billet-avion-pas-cher/

 
Dans mon cas précis, j'ai pris un avion qui décolle le mardi 9 février 2016, et qui revient (théoriquement) le lundi 2 mai.
Je partirai de Lyon, j'ai ensuite une escale rapide à Paris CDG avec un simple 
changement de terminal, puis une autre escale (de 2h30 celle-ci) à México, avant 
d'arriver à minuit passé à San José.
Au total, j'en aurai pour 15h30 de vol et 4h d'escale, ce qui est plutôt raisonnable à 
mes yeux. Je voyagerai avec Air France !


Rédigé à Lyon, le 11/01/2016, 22h30